Eleveur de brebis viande en Haute-Vienne
Nous vous proposons de suivre Julien à travers une série de films pendant un an et de découvrir les moments forts de sa vie de jeune éleveur !
Lui, c’est Julien. A tout juste 26 ans, ce jeune éleveur ovin s’est installé depuis janvier 2024 à Berneuil en Haute-Vienne.
Installé sur 72 hectares, Julien élève 400 brebis. Sa particularité : ses parents n’étaient pas agriculteurs, il s’est donc installé « hors cadre familial ».
Pourquoi il a choisi l’élevage de brebis ? Par passion avant tout, mais aussi car c’est un métier en plein air et qui permet d’être son propre patron !
#Le portrait
Crédit vidéo: Inn’Ovin
Julien a connu l’élevage par ses grands-parents et son oncle. Il est passé par un BTS agricole et un certificat de spécialisation ovin pour composer son bagage technique. Il a commencé par un voyage à l’étranger avant de travailler en France au service de remplacement et dans le secteur de la tonte de brebis. Au final il a concrétisé son rêve d’installation en janvier 2024 en « hors cadre familial ». Découvrez son portrait
Crédit vidéo : Inno’Ovin
Quand Julien s’est installé, il s’attendait à ce que ce ne soit pas simple et qu’il faille s’adapter tous les jours. Son exploitation, il l’a reprise à la suite de Pierre et Myriam qui viennent lui rendre visite de temps ou lui donner un petit coup de pouce bien appréciable …
Crédit vidéo : Inno’Ovin
Premiers départs pour les agneaux de Julien, c’est l’heure de la pesée des agneaux pour préparer la commercialisation! Les conseillers de sa coopérative sont là pour échanger avec lui et le guider vers son objectif de production d’agneaux de 20kg de carcasse sous signe officiel de qualité.
Crédit vidéo : Inno’Ovin
Julien vend ses premiers agneaux grâce à des brebis mises en lutte par les anciens exploitants. Ses premiers résultats d’abattage sont satisfaisants. Un coup de pouce bien utile qui permet de régler les factures qui commencent à s’accumuler … Ces premières ventes d’agneaux arrivent au bon moment! Elles sont liées aux mises en lutte des brebis organisées par les cédants juste avant de transmettre pour faciliter la reprise de l’atelier.
Crédit vidéo : Inno’Ovin
A la sortie de l’hiver, Julien passe à la mise à l’herbe de ses brebis et présente la rotation dans ses parcelles, malgré une météo 2024 capricieuse… Son quotidien implique de faire le tour de tous les lots le matin, la vérification des clôtures et la surveillance habituelle des animaux. Ensuite, il se consacre à l’entretien des parcelles.
Crédit vidéo : Inno’Ovin
3 à 4 fois par semaine, Julien va tondre les brebis des voisins. Pour cela, il utilise une technique Néo-Zélandaise: la méthode de Bowen. Il a appris à tondre lors de son Certificat de Spécialisation Ovine. Cette activité sécurise un peu son installation.
Crédit vidéo : Inno’Ovin
Au moment de son installation, Julien a semé sa prairie. Avoir une prairie de qualité lui permet de faire pâturer ses brebis et de faucher. Pour avoir suffisamment de fourrage pour un an, il doit réaliser environ 400 bottes de foin et quelques-unes d’enrubannage. Il prépare ses stocks hivernaux avec des prairies de qualité.
Crédit vidéo : Inn’ovin
Afin de se simplifier la tâche, Julien est en train de dresser Ulysse, son jeune chien de troupeau. Le dressage demande du temps, de la patience et de la régularité pour que son chien apprenne son travail. Lucie, la compagne de Julien vient sur la ferme pour l’aider à gérer son troupeau avec un logiciel.
Crédit vidéo : Inn’ovin
Avec sa technicienne, Julien réalise des échographies sur ses brebis pour en savoir plus sur les naissances. Les échographies ont plusieurs utilités. Elles permettent de :
Crédit vidéo : Inn’ovin
Alors que l’automne s’installe doucement, nous voici de retour pour retrouver la routine du matin de Julien. Tout commence par nourrir le troupeau et faire téter quelques agneaux au biberon. Ces agneaux sont nés fin septembre et ils ont déjà 15 jours. Le système tourne bien déjà.
Crédit vidéo : Inn’ovin
Aujourd’hui sur la ferme pour Lucie et Julien, c’est le moment du tri des agnelles. C’est un moment stratégique qui permet à l’éleveur de préparer ses bêtes à leur carrière de futures reproductrices d’agneaux.
Faire le bon choix est essentiel pour constituer un troupeau avec de futures brebis performantes. Le premier critère de tri pour Julien, c’est que les brebis pèsent un poids suffisant pour être mises à la reproduction avec de bonnes chances de fertilité. Il offre une conduite spécifique à ses jeunes femelles pour optimiser la réussite à leur première reproduction. Il en profite pour passer du temps à les manipuler afin de les habituer à l’homme et faciliter ainsi les manipulations ultérieures.
Crédit vidéo : Inn’ovin
En ce moment dans toutes les fermes du département, comme partout en France, la ferme de Julien est confrontée à la FCO, une maladie animale non transmissible à l’homme mais qui peut être mortelle pour les brebis. Il reçoit la visite d’Antoine, son vétérinaire pour discuter de la protection vaccinale de ses brebis.