Crédit vidéo : Chambre d’agriculture de Vendée/Inf’Agri85
« Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».
loi du 10 juillet 1976, relative à la protection de la nature
Par le contact quotidien avec leurs animaux et la connaissance de leurs comportements naturels, les éleveurs et les techniciens d’élevage sont les principaux acteurs de leur bien-être.
Celui-ci s’appuie sur 5 libertés fondamentales :
Liberté physiologique : absence de faim, de soif ou de malnutrition
La connaissance des besoins alimentaires des animaux permet à l’éleveur de leur fournir la ration la mieux adaptée : pour les ruminants, une quantité d’herbe ou de fourrages suffisante, et, si nécessaire, un apport de protéines végétales ou de compléments minéraux et vitaminés. Il porte également une grande attention à la propreté de l’eau d’abreuvement qui doit toujours être disponible en quantité suffisante.
Liberté environnementale : logement adapté, absence de stress climatique ou physique
La conception, l’aménagement et l’entretien des bâtiments d’élevage sont le gage du confort des animaux : ils sont bien isolés et ventilés, correctement éclairés, les aires de circulation et de couchage sont suffisamment grandes. La collecte efficace des purins, lisiers et fumiers, leur stockage dans des fosses étanches et suffisamment grandes permettent, outre la maîtrise des nuisances et le respect de l’environnement, d’assurer un bon état de propreté des animaux.
Liberté sanitaire : absence de douleur, lésion ou maladie
L’éleveur est vigilant : il est quotidiennement auprès de ses animaux et s’assure de la bonne santé de chacun d’entre eux. Il peut ainsi rapidement contacter le vétérinaire, si nécessaire, et apporter les soins appropriés aux animaux malades ou accidentés.
Liberté psychologique : absence de peur et d’anxiété
Elle est garantie par l’éleveur grâce aux conditions d’élevage, aux traitements adaptés, ainsi qu’à la connaissance du comportement animal.
Liberté comportementale
L’expression pour les animaux de comportements normaux propres à l’espèce, est permise lorsqu’ils sont au contact de leurs congénères, et grâce à un espace et à des équipements adéquats.
Article rédigé par INTERBEV