Avec un autre atelier de production
Beaucoup d’éleveurs choisissent d’adjoindre un autre atelier agricole, animal ou végétal, à leur élevage. Les cultures contribuent à la complémentarité avec les productions animales (utilisation de la paille des céréales pour la litière des animaux ou épandage du fumier des animaux sur les surfaces cultivées),. Certains choisissent parfois d’élever un autre type d’animal, soit par passion pour ces deux productions, soit dans le cas d’une association, parce que chaque associé travaille sur un atelier différent, ou parfois parce que ces deux productions sont complémentaires.
Avec de la transformation ou de la vente directe
Des éleveurs choisissent de transformer leur production à la ferme (dans le cas de la production de fromage notamment). Cette activité demande du temps de travail et des investissements en plus, mais peut s’avérer plus rémunératrice si les débouchés sont suffisants.
Certains éleveurs choisissent également de vendre eux même leur production, sur les marchés ou en boutique à la ferme. Ils privilégient le contact avec le consommateur et la vente locale.
Avec l’accueil à la ferme
L’accueil à la ferme peut prendre plusieurs formes : ferme pédagogique, gîtes et chambres d’hôtes … De nombreux agriculteurs proposant ce service font partie du réseau Bienvenue à la ferme.
« Notre département n’étant pas tourné vers le tourisme de masse, notre ferme accueille dans ses gîtes et aires de camping-car les visiteurs de passage lors de courts séjours. Nous allons à la rencontre de nos concitoyens sur les marchés et proposons également nos produits sur la ferme. Ces instants de partage sont autant de moments privilégiés pour montrer notre savoir-faire de producteurs et révéler le rôle actif de l’élevage au service du territoire. »
Luc, éleveur laitier dans le Lot et Garonne, pour la Vache Verte
Avec la production d’énergie : méthanisation, photovoltaïque, …
La surface importante de toiture sur les bâtiments d’élevage et de stockage rend intéressante l’installation de panneaux photovoltaïques. Ces derniers peuvent être la propriété de l’éleveur, ou bien celui-ci peut « louer » ses toits à des investisseurs.
Les éleveurs sont également nombreux à avoir développé des méthaniseurs sur leur ferme pour produire du biogaz. Ce dernier est composé d’une grande « chambre » dans laquelle on peut déposer les déchets organiques de l’élevage (fumier, déchets végétaux, mais également déchets des collectivités comme les coupes de gazon …), et un processus de digestion par des bactéries anaérobie va libérer du méthane, qui sera capté pour être transformé en énergie. Le produit sorti du méthaniseur (digestat) peut être utilisé comme engrais sur les parcelles.